Les naufrages de Maumusson
La réputation du Pertuis de Maumusson (PK 5,7) n’est pas usurpée, car
sur un siècle, entre le XVIIème et le XVIIIème siècle, 73 naufrages
sont répertoriés par l’Amirauté de Marennes. Il faut dire, comme le
signale, bien plus tard, en 1886, Victor-Eugène ARDOUIN-DUMAZET,
rédacteur en chef du journal La Charente, dans son ouvrage « quinze
jours dans l’île d’Oléron »: « Il n’existe pas un seul point de toute
la Côte Sauvage, sur près de 35 kilomètres, où un navire puisse
trouver un refuge en cas de mauvais temps. On peut considérer comme
perdu tout navire poussé sur les brisants du nord, ou du centre, ou de
l’entrée de Maumusson. » Le port de la Cotinière n’est à cette époque
pas encore aménagé.
Dans la mémoire populaire, qui dit naufrage, dit « pilleurs d’épaves
», voire naufrageurs. Aucun fait à Oléron ne fait mention de «
naufrageurs », en revanche les pillages se sont effectués au cours des
siècles à une échelle assez importante, puisque après Saint-Denis,
Saint-Trojan occupe la deuxième place des cités profitant de navires
étant allés « à la côte ». Environ un quart des naufrages s’accompagne
de noyades.
Pour l’Amirauté de Marennes, entre 1680 et 1700, sur 58 naufrages
recensés, les équipages de 9 navires disparaissent entièrement ; pour
7 autres, une partie succombe, de 1 à 12 hommes.
La découverte sur la plage ou dans l’eau du cadavre du noyé met en
route toute une procédure dont les cadres sont fixés par l’Ordonnance
de la Marine relative aux « naufrages, bris et échouements » d’août
1681, voulue par COLBERT et réalisée par son fils SEIGNELAY, qui
codifie toute la vie maritime et littorale. Désormais, « les
vaisseaux, leurs équipages et chargements qui auront été jetés par la
tempête sur les côtes de notre Royaume » sont placés sous la
protection et sauvegarde du Roi, en l’occurrence les Amirautés prenant
en charge l’ensemble des opérations de sauvetage et de règlement du
sinistre.
Le règlement enjoint « à ceux qui trouveront sur les grèves des corps
des noyés de les mettre en lieu où le flot ne puisse les emporter (…)
et d’en donner incontinent avis aux officiers de l’Amirauté ».
L’officier, une fois rendu sur place, établit un procès verbal où les
victimes sont si possible identifiées par une description sommaire, «
les choses trouvées sur le cadavre » sont énumérées, ainsi que celles
remises par les garde-côtes ou les premiers témoins et un descriptif
est fait des objets prouvant l’appartenance à « la religion catholique
apostolique et romaine ». Car, l’article 34 de l’Ordonnance « fait
obligation aux curés d’inhumer les cadavres dans le cimetière de leur
paroisse, s’il est reconnu que les personnes fussent de la religion
catholique, apostolique et romaine ». Pour les autres, notamment ceux
reconnus de religion protestante, ils sont « enfouis sur le bord de la
coste », sans cérémonie.
Autrefois, l’Oléronais est avant tout un cultivateur assez pauvre, les
productions locales sont le sel récolté dans les marais salants, qui
seront transformés plus tard en claires d’affinage pour les huîtres,
le vin blanc, les cultures maraîchères (oignons)… Les ressources
provenant des fortunes de mer sont de bon aloi, ainsi en 1772, lors du
naufrage de l’Ange Gardien, plus de 100 saint-trojanais se retrouvent
sur la plage pour piller la cargaison de morues, « tandis que le garde
côte courait d’un côté, on volait de l’autre. ».
Au cours d’un autre naufrage d’un navire drossé à la côte en sortant
de la Gironde, la cargaison de vin de Bordeaux est consommée sur place
par l’ensemble de la population saint-trojanaise, tant le transport
des tonneaux vers le village à travers les dunes s’était révélé
impossible.
Pourtant l’interdiction de piller les navires en perdition est bien
connue et les sanctions sévères : pour les détournements et recels de
marchandises pillées, la restitution au quadruple de leur valeur,
l’emprisonnement ou la condamnation aux galères et le bannissement.
Quelques fois, pourtant les îliens font preuve d’un véritable courage,
ainsi le 8 septembre 1759, la N.D de Carmen de San-Sébastien s’échoue
dans le Pertuis. Jacques DUPUY de Saint-Trojan réussit à se saisir
d’une corde lancée par l’équipage qui permet d’évacuer à terre tous
les marins sains et saufs.
Le naufrage le plus tragique concerne celui du Hasard, navire du roi,
dont le port d’attache est La Rochelle. Il quitte La Flotte-en-Ré le
19 novembre 1768 avec à son bord 265 soldats et officiers affectés à
la Martinique. Dans le gros temps, il s’approche dangereusement des
côtes, il finit par s’échouer à Maumusson. Rapidement il est démembré,
ainsi que les chaloupes mises à l’eau. Seuls 12 hommes rejoignent la
côte.
Le plus romantique est celui de l’Antonio-Carmen, jolie goélette qui
vogue de Bayonne à Bordeaux. Le 20 décembre 1823, dans la tempête qui
se lève le voilier longe la côte. A son bord 10 occupants dont
l’armateur Miguel ALVAREZ et sa jeune épouse, Elise, une rochelaise,
tous deux en voyage de noces. Le vent endommage bientôt le mât et le
gouvernail donne des signes de faiblesse. Le voilier s’ancre à
quelques encablures du rivage pour tenter de réparer les avaries. Aux
alentours de minuit, le vent forcit et une vague plus grosse que les
autres retourne la goélette. Le douanier de la Pointe d’Arvert
recueille une rescapée, la jeune Elise. Mais celle-ci restera
inconsolable de la mort de son mari et sombrera rapidement dans la
folie. Installée dans une cabane de pêcheur, elle mourut à son tour
dans une tempête le 3 mai 1827. Son histoire et celle de Miguel
ALVAREZ inspira l’auteur Pierre LEBOURGEON dans son roman « La Dune
Blanche », et donna son nom à la Pointe Espagnole.
Les causes du naufrage sont multiples : tempêtes, brouillard épais,
navigation des côtes au plus près (pirates ou navires anglais, petites
unités …), confusion entre le clocher de Marennes et le phare de
Cordouan (pourtant distant de 40 kms). Ainsi au moins deux naufrages
avérés sont dus à cette erreur, celui du Princesse Eléonore de retour
des Antilles en mai 1717 et celui de l’Elisabeth-Catherine en
provenance d’Allemagne en décembre 1734.
Un peu plus au nord, le naufrage du vapeur uruguayen « Presidente
Viera » (du nom de Feliciano VIERA, président de l’Uruguay de 1915 à
1919) dont le port d’attache était Montevidéo, eut lieu dans la nuit
du 18 au 19 novembre 1916. Le cargo, jaugeant 14 000 tonneaux,
transportait une cargaison de plaques de cuivre dont la destination en
pleine guerre reste mystérieuse. Le navire s’échoua sur la plage de la
Giraudière et se coupa en deux sous l’effet de la houle. Les 25 hommes
d’équipage furent sauvés. On peut encore apercevoir l’épave au niveau
de la Grande Plage de Saint-Trojan.
En 1884, l’installation d’un canot de sauvetage sur Saint-Trojan,
établi à Gatseau, par la Société Centrale de Sauvetage des Naufragés
(ancêtre de la SNSM, créée en 1865), améliore considérablement la
sécurité du pertuis. Jusqu’en 1950, Saint Trojan a eu sa station de
sauvetage. Le premier canot, le « Lebreton » était en bois et mesurait
10 mètres de long. Il a été utilisé de 1884 à 1924 et a effectué 11
sorties. Le deuxième canot, le « Lucien-Marie », de même capacités, a
été utilisé de 1924 à 1950 et a effectué 4 sorties.
Liste des principaux naufrages dans les parages de Maumusson
- En mai 1717 : naufrage du Princesse Eléonore de retour des Antilles,
le capitaine ayant confondu le feu de marennes avec celui de Cordouan.
- En mars 1724 : naufrage du Sainte-Anne-Marie en provenance de
Saint-Sébastien, le capitaine et les huit hommes d’équipage se jettent
dans l’eau glacée, mais cinq se noient « faute d’avoir su nager » et
les quatre survivants errants « le long de la coste, sans secours,
nuds ».
- En décembre 1734 : naufrage de la flûte Elisabeth-Catherine en
provenance de Hambourg et à destination de Bordeaux qui s’échoue à
Maumusson, suite à une erreur de navigation, le capitaine ayant
confondu dans la tempête le phare de Cordouan et le clocher de
Marennes.
- Juillet 1743 : naufrage de l’Aimable Françoise de Bordeaux. Quatre
survivants blessés, quatre valides et 17 cadavres sur la plage.
- Le 8 septembre 1759 : naufrage de la N.D de Carmen de San-Sébastien
s’échoue dans le Pertuis. Jacques DUPUY de Saint-Trojan réussit à se
saisir d’une corde lancée par l’équipage qui permet d’évacuer à terre
tous les marins sains et saufs.
- Le 19 novembre 1768 : naufrage du Hasard, navire du roi, dont le
port d’attache est La Rochelle. Il quitte La Flotte-en-Ré avec à son
bord 265 soldats et officiers affectés à la Martinique. Dans le gros
temps, il s’approche dangereusement des côtes, il finit par s’échouer
à Maumusson. Rapidement il est démembré, ainsi que les chaloupes mises
à l’eau. Seuls 12 hommes rejoignent la côte.
- En 1772 : naufrage de l’Ange Gardien, navire chargé d’une cargaison
de morues.
- Le 20 décembre 1823 : naufrage de l’Antonio-Carmen, jolie goélette
qui vogue de Bayonne à Bordeaux. A son bord 10 occupants dont
l’armateur Miguel ALVAREZ et sa jeune épouse, Elise, une rochelaise,
tous deux en voyage de noces. Le vent endommage bientôt le mât et le
gouvernail donne des signes de faiblesse. Le voilier s’ancre à
quelques encablures du rivage pour tenter de réparer les avaries. Aux
alentours de minuit, le vent forcit et une vague plus grosse que les
autres retourne la goélette. Le douanier de la Pointe d’Arvert
recueille une rescapée, la jeune Elise. Mais celle-ci restera
inconsolable de la mort de son mari et sombrera rapidement dans la
folie. Installée dans une cabane de pêcheur, elle mourut à son tour
dans une tempête le 3 mai 1827.
- Le 14 juin 1852, pas moins de trois navires font naufrage le même
jour: La goélette Le Jeune Pierre de Saint Malo, commandée par le
capitaine Le Marchand, venant d’Angleterre avec une cargaison de
charbon est jetée à la côte vers 16 h 00 au Peux-Vert (plage de la
Giraudière), la goélette est complètement démolie mais l’équipage est
sauvé ; la chaloupe l’Estéva de La Rochelle du capitaine Mouton,
venant de Bordeaux avec diverses marchandises fait naufrage, le navire
et l’équipage seront sauvés ; la gabare l’Elien de Libourne du
capitaine Bernard, chargée de pierres à destination de Ré, s’échoue
dans les bancs de sable, le navire est démantelé mais l’équipage sera
sauvé grâce au dévouement du garde maritime de Saint-Trojan, Elie
Murat.
- Le 15 janvier 1853 : naufrage du lougre Le Saint-Georges du
capitaine Barbotin, venant de Libourne, chargé de froment, l’équipage
est sauvé.
- Le 8 octobre 1857 : naufrage de la goélette La Jeune Gabrielle, du
Croisic, capitaine Bertho, venant de Blick (Angleterre), chargée de
charbon pour Bayonne, l’équipage est sauvé.
- Le 8 août 1860, le navire Le Jeune Firmin du capitaine Isaut, de
Bordeaux, chargé de bois de constructions pour le port de Rochefort,
fait côte à la pointe de l’André Félix (Pointe de Gatseau). Trois
hommes d’équipage (le capitaine, le second et le mousse) se noient. Le
novice seul, un grec, est sauvé, couvert de blessures.
- Le 2 novembre 1863 : naufrage au Peux Vert (La Giraudière) du trois
mâts L’Espérance, de Toulon, capitaine Allard, chargé pour l’Etat de
vins et de jus de citron à destination de Rochefort. Quatre hommes
périssent, les autres sont sauvés par Elie Murat, le navire est brisé.
- Le 16 janvier 1865 : naufrage du brick-goélette l’Ilza de Rouma
(Finlande), capitaine Romstrom, venant de Newcastle, chargé de charbon
pour Marseille. A peine retiré des flots par Elie Murat et les marins
de Saint-Trojan, l’équipage s’enfuit à toutes jambes croyant avoir à
faire à des cannibales.
- Le 1er février 1865 : Echouage sur le rocher de l’Epinette de la
chaloupe La Pensée de La Teste, patron Bernard Uruty, l’équipage est
sauvé par la population du Grand-Village, à l’exception du mousse qui
se noit.
- Le 5 février 1865 : Le brick anglais de cinq cents tonneaux, L’Abanian,
de Sunderland, chargé de charbon à destination de Bordeaux fait côte
sur le banc de Tabouret (pertuis de Maumusson), l’équipage s’en sort
sur les embarcations de sauvetage, la cargaison et le bâtiment sont
totalement perdus.
- Le 29 octobre 1866 : Le lougre Le Saint-Joseph, d’Auray, capitaine
Guégan, se met à la côte sur le banc du Tabouret. En une demi-heure le
bateau est disloqué, les deux matelots et le mousse qui composaient
l’équipage, périssent tous les trois, seul le capitaine en réchappe.
Le chargement composé de vin à destination de Redon, n’est pas
entièrement perdu.
- Le 14 avril 1869 : naufrage de la gabare La Jeune Clémence de
Pauillac, partie de Saint-Trojan chargée de moules pour la Gironde. Le
bateau s’est entièrement brisé, on n’a pas pu sauver l’équipage.
- Le 15 octobre 1869 : chavirage du sloop La Reine des Anges de
Marennes dans le pertuis de Maumusson. Le sloop sera sauvé et conduit
à Mornac pour y être réparé.
- Le 13 mai 1870 : La chaloupe de pêche La Désirée, de Marennes,
patron Péponnet, sombre en rentrant par Maumusson. Le père et le fils,
qui lui sert de matelot, se noient tous les deux.
- Le 10 septembre 1870 : la goélette bolivienne L’Hermance du
capitaine Négro, partie du Havre à destination de Bordeaux, donne sur
le rocher de l’Epinette. L’équipage est sain et sauf grâce aux
embarcations de sauvetage, le bâtiment est entièrement démoli.
- Le 2 mai 1872 : la chaloupe La Victoire du patron Ory, pilote de La
Tremblade se perd sur Tabouret. Le capitaine et son novice se noient,
un matelot est sauvé.
- Le 6 janvier 1873 : naufrage du lougre La Marie de Libourne,
capitaine Patoiseau, de Saint-Trojan ; chargé de sel pour Libourne.
Bilan ; 3 noyés, un rescapé qui s’était réfugié dans la mature.
- Le 26 janvier 1874 : naufrage de la gabare Le Jeune Lacoste, patron
Jean Drouet, de Pauillac, sur le rocher de Rouchou (Les Ecluses).
- Le 1er mars 1874 : La goélette Le Sans Souci de Saint-Servant, du
capitaine Laurent, fait côte à Gatseau. Chargée de poteaux de mine à
destination de l’Angleterre, le navire et l’équipage seront sauvés.
- Le 3 octobre 1874 : la chaloupe Marie-Laetitia, patron Bernard Uruty,
s’échoue près de l’Epinette. Le navire et l’équipage seront sauvés.
- Le 17 janvier 1875 : le trois mâts La Havanaise du capitaine
Croiset, venant de Guanape, chargé de guano, sombre à Maumusson. Les
seize d’équipage se sauvent grâce à leurs chaloupes.
- Le 25 octobre 1875 : le Flambard Saint-Hubert, de l’Ile de Ré, du
capitaine Coussy, chargé de sel, fait côte à Maumusson. L’équipage est
sauvé, la cargaison perdue.
- Le 28 octobre 1880 : la chaloupe La Reine des Anges, du patron Jean
Beau, donne sur le rocher de l’Epinette. L’équipage est sauvé ainsi
que l’embarcation.
- Le 24 novembre 1880 : la goélette La Marie, de Royan, capitaine
Gruselier, chargée d’acide sulfurique pour Nantes, se perd sur le banc
du Tabouret. L’équipage se sauve mais le reste est perdu.
- Le 31 décembre 1880 : le trois mâts L’Alphonsine, de Saint-Nazaire,
capitaine Jean-Louis Henry, venant de Marseille chargé de soufre pour
Bordeaux, se perd sur Tabouret. Les dix hommes d’équipage se noient,
huit cadavres, parmi lesquels ceux du capitaine Henry et de son fils,
âgé de dix huit ans, sont inhumés dans le cimetière de Saint-Trojan.
- Le 5 mai 1881 : naufrage du Raymond de Bordeaux, navire de 50
tonneaux échoué sur le Tabouret.
- Le 15 juin 1881 : la chaloupe La Jeune Louise de Marennes, patron
Moty, se brise sur Tabouret. L’équipage est sauvé.
- Le 18 décembre 1881 : naufrage du lougre L’Alfred, de l’Ile de Ré,
capitaine Aunis, chargé de pommes de terre pour Bayonne. Le capitaine,
le matelot et le mousse périssent dans les flots.
- Le 30 avril 1890 : Naufrage de la gabare Le Jeune Fernand en
provenance du Verdon, chargée de tuiles, le capitaine et le matelot,
ayant une jambe cassée, sont secourus.
- Le 18 novembre 1916 : naufrage du vapeur uruguayen « Presidente
Viera » (du nom de Feliciano VIERA, président de l’Uruguay de 1915 à
1919) dont le port d’attache était Montevidéo. Il transportait une
cargaison de plaques de cuivre dont la destination en pleine guerre
reste mystérieuse. Le navire s’échoua sur la plage de la Giraudière et
se coupa en deux sous l’effet de la houle.
- Le 16 décembre 1919 : naufrage du canot de pêche Le Valmy de
Marennes. Les deux hommes d’équipage sont secourus.
- Le 14 novembre 1993 : naufrage du bateau d’Evgueni Pavlovitch
Smurgis, né en 1938 à Orenbourg en Russie, disparu dans la nuit du 14
au 15 novembre 1993. Ce rameur russe, déterminé à faire le tour du
monde, commença son voyage en 1988 en compagnie de son fils Alexandre,
depuis Dikson, au nord de la Sibérie. Il continua seul, depuis Londres
jusqu'au pertuis de Maumusson, où il s’échoua et disparu. Depuis le
naufrage, son bateau est exposé dans le jardin du Musée maritime de La
Tremblade.
- Le 31 août 2011 : naufrage du chalutier de 8,70 m « Le Squale » de
Saint-Froult, dans le Pertuis de Maumusson. Les 3 hommes d’équipage
accrochés au portique du chalut sont récupérés par les pompiers,
assistés du plongeur de l’hélicoptère Dauphin de la Marine nationale,
et évacués par la vedette SNSM de La Tremblade. Le navire sera
renfloué le lendemain.
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